Le dernier jour, nous sommes partis visiter 龙门石窟.

Tout d'abord, il faut entrer par là...

Premier 菩萨 qui n'est pas dans une grotte. Au moment de prendre la photo, je ne savais pas encore que j'allais en rencontrer plein d'autres... Oui, moi je suis un peu bête, je suis le groupe sans trop comprendre, et je m'émerveille de ce que je peux découvrir... C'est encore plus une surprise... Si on m'avait dit que je verrai plein de 菩萨, j'aurais su à quoi m'attendre et ç'aurait été moins chouette quand même...

C'est ainsi, qu'à la première vue de cette falaise, je me suis dit "Super ! Un village troglodyte ! On va pouvoir explorer des galeries creusées dans la roche et visiter des grandes salles pleines de sculptures"...

Que nenni... Ce ne sont que des alcoves dans lesquelles se trouve un 菩萨... Voila le plus gros d'entre eux.

Tout le long de la falaise, un dédale d'escaliers et de passerelles a été aménagé.

Durant mon périple, j'ai rencontré une famille de chinois qui doivent être loins de se douter qu'ils se retrouveraient un jour sur mon blog... Oh et puis tiens non, ils ne s'y retrouveront pas.

De loin on peut apercevoir la grande muraille de Chine.

Pour que la visite soit complête, il faut traverser le pont et revenir par l'autre rive...

Et comme j'aime bien ce qui se cache derrière les décors, voilà l'au-delà du pont.

De l'autre côté du pont, on peut voir la falaise plus globalement.

Et comme par hazard, un temple ! Ca faisait longtemps...

Ca c'est le pont par lequel on rejoindra la première rive. Car il n'y a que deux rives en tout, et qu'il faudra bien revenir à 洛阳 un jour...

Les temples chinois sont biens jolis.

Bien jolis sont les temples chinois.

*** PETITE ANNECDOTE ***

Les derniers autocars pour 西安 partaient vers 18h. On est allé à la gare routière pour le car de 14h.

On nous a dit d'attendre au milieu des autocars en partance pour toute la Chine. Au bout d'un moment, et comme on ne voyait passer que des cars pleins et aucun pour 西安, on s'est mis à la recherche de ces derniers. En remontant le flux des cars, on en a enfin vu deux pour 西安, pleins malheureusement.

Une employée de la gare nous a dit d'attendre dans une salle réservée à cet effet et qu'elle viendrait nous chercher quand un car arriverait... Comme on manquait de patience et peut-être par curiosité, on s'est divisé en deux groupes. L'un qui attend, l'autre qui enquête.

On arrive à l'arrivée des autocars. Et là, il y a un groupe de chinois qui attendent. En les interrogeant, on s'apperçoit qu'ils vont tous à 西安. Il y a trop de chinois qui veulent aller à 西安, et pas assez de cars.

J'ai bien fait attention de ne pas écrire bus depuis le début, car la différence entre les bus et les cars en Chine est notable. D'une part par la distance parcourue, d'autre part car dans les bus on peut s'entasser, ce qui n'est pas permis dans les cars. Une place, un chinois.

Quand le car pour 西安 est enfin arrivé, le chauffeur dû bien ouvrir la porte pour faire descendre les passagers... Et là, ce fut le drame...

Les chinois se bousculaient pour entrer, comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort. Une fois les passagers venant de 西安 descendus, ça a été pire encore.

Ca m'a fait penser au collège de Romorantin, lorsque les pions pointaient encore les élèves qui se présentaient (ensuite ils ont mis en place un système d'appel), ou bien à l'ouverture du portail à la fin des cours, ou encore à la chanson La Foule d'Edith Piaf... Ce genre de flot humain, où on est compressé comme dans une centrifugeuse de fête forraine, on ne touche plus le sol, on se fait piétiner les pieds, on prie pour ne pas tomber, on prie pour rester en vie, et puis on se résigne, il faut attendre que ça passe, alors même si on souffre, on peut trouver ça amusant, de voir tous ces abrutis se compresser les uns les autres, certains rient, certains pleurent...

Bon, mais ça n'a pas duré trop longtemps. Au bout de trois minutes, les places étaient prises. Aurélie a fait fort, c'est la première d'entre nous qui s'est hissée dans le car. Puis elle a extirpé ses parents, qui sont parvenus à nous garder 6 places. Je crois que la dame qui nous avait demandé d'attendre dans la salle y est pour quelque chose. Sans elle je pense que ça ne se serait pas aussi bien passé...

Deux gars ont continués à se battre un peu pour les places devant nous... (D'ailleurs, à ce moment là je me suis dit que les bruitages dans les films, c'est vraiment n'importe quoi, quand on se prend un coup de point ça ne fait pas un gros "TSHH", ça fait à peine un petit "bump"...)

Une fois tout le monde calmés, le car est parti vers 15h30. Le voyage s'est fini sans encombre.